Ce n’est pas la première fois qu’on entend la présence du proxénétisme sur les réseaux sociaux à Madagascar. Mais cela devient ahurissant et dangereux quand le ou la proxénète publie une offre d’emploi liée à son activité dans un groupe destiné aux différentes offres d’emploi. On se demande alors si les Malgaches perdent de plus en plus leurs valeurs. En tout cas, la société pudique d’antan n’est plus, et la présence des réseaux sociaux comme facebook y est pour quelque chose.
Le principe est simple, une personne poste une offre d’emploi d’Escort-girl avec un soi-disant salaire motivant et les tralalas qui vont avec. Une fois la discussion en privé commence, la personne explique, en malgache, que la tâche de l’emploi consiste à faire des rapports sexuels avec des étrangers. Un test est obligatoire qui plus est. Cerise sur le gâteau : la postulante pour le poste doit s’acquitter des frais d’une formation de pénétration anale. On ne va pas s’aventurer davantage dans les détails, mais ce genre de fait existe à Madagascar. Ce n’est qu’une petite partie visible de l’iceberg, mais c’est tout un réseau qu’il faut démanteler. Cela devrait interpeller les autorités compétentes, mais surtout nous interpeller des dangers sur les réseaux sociaux. Avec le taux de chômage très élevé à Madagascar à raison de 4 millions de chômeurs (selon le BIT en 2015), les jeunes filles sans emploi sont une proie facile des proxénètes. Pour pouvoir pallier la présence de ce genre de fléau au sein de notre société, il est une condition sine qua non que tout le monde prenne part à cette lutte. Il ne faut pas toujours attendre les dirigeants, mais il faut prendre une action pour le bien de notre société.