Le jour du premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar approche à grands pas. Tous les médias, chaines professionnelles, mais surtout les réseaux sociaux, en parlent,plus particulièrement sur Facebook, de nombreux mèmes sont au cœur de multiples discussions.
Au-delà de la précampagne
Si plusieurs candidats font la course à la précampagne pour faire la part de leurs projets de société, chose devant laquelle la HCC, Haute Cour Constitutionnelle, n’a pris aucune mesure stricte, des citoyens fanatiques essayent de publier des photos retouchées de certaines personnalités politiques. Cependant, il est fort probable qu’il s’agit d’une tout autre technique visant à dénigrer un adversaire. Ces simples internautes ont-ils donc un parti ou un nom qui les adossent ? Ou sont-ils juste poussés par leur adhésion ? On ne sait pas, à moins qu’ils les fassent pour le fun. Faut-il rappeler l’affaire Stephano NY pour qu’ils s’arrêtent.
Le revers de la liberté d’expression
Mark Zuckerberg a déjà exprimé son regret en constatant toutes les mauvaises utilisations de Facebook par des d’abonnés. Certains Malagasy en font partie ! faute d’éducation au Médias? ou manque de civisme? on assiste maintenant à la promotion des images violentes pour avoir une visibilité. L’utilisation non contrôlée des mèmes concernant le scrutin illustre bien ce cataclysme. Mais encore une fois, ne s’agit-il pas d’une question de « cybercriminalité » ? À méditer.