Les réseaux sociaux, notamment Facebook, offrent une large gamme d’information disponible instantanément pour les internautes. Cependant, les informations, qui y sont diffusées, ne sont pas filtrées. Par conséquent, la véracité de ces informations est douteuse. Ces larges gammes d’informations présentent des risques sur l’ordre public notamment dans le cadre de l’élection présidentielle à Madagascar 2018.
« En cette période électorale, le comble, c’est qu’avec Facebook , on pense toujours être à jour des informations, mais on ignore si elles sont vraies ou pas ». Dixit un utilisateur Facebook.
En effet, vu l’absence de filtre et les difficultés à bien appliquer les lois régissant la communication électronique, la manipulation de masse avec les « Fakes News » se fait presque en toute impunité. Forte heureusement, Le «fact-Checking» de Facebook est opérationnel depuis octobre dans certains pays en Afrique comme l’Afrique du Sud ou encore le Kenya. À quand Madagascar pourra jouir de cet outil de vérification ? Le pays en a besoin surtout en cette période électorale.
Rappelons-le, avec cet outil, «Fact-Checking», les utilisateurs du réseau social vont avoir la possibilité de signaler des «fake news» en accédant à un menu en haut à droite de la publication partagée. Une fois signalées, des partenaires choisis par Facebook et dédiés au «fact-checking» vont vérifier les informations envoyées par l’utilisateur. Une fois identifiée comme «fake news» cette publication sera marquée comme information contestée.