Les intox et les rumeurs se sont de plus en plus répandues depuis le développement d’internet… Cela a commencé avec les courriers électroniques, puis dans les sites qui ne vérifient pas leurs sources ou volontairement veulent faire de l’argent avec les publicités de Google en utilisant les titres accrocheurs et maintenant sur les réseaux sociaux. Sur ces derniers, les rumeurs deviennent virales en un rien de temps. Force est de reconnaître qu’il est encore difficile de pallier les rumeurs sur les réseaux sociaux et même avec les plateformes récemment créées pour limiter les partages des rumeurs sur les réseaux sociales à l’instar de l’outil de fact-checking de Facebook.
Pas plus tard qu’au début de cette semaine, une vidéo d’un chinois assassinant froidement une personne a été vue et partagée plusieurs fois en deux heures. Le « caption » de la vidéo affirmait que la personne qui se fait assassiner était une jeune femme malgache de Majunga qui a été vendue en Chine. Alors que ce n’est pas du tout le cas.
Ceux qui ont pensé, par manque d’information, ont déchaîné leurs haines aux Chinois. À cause de cette rumeur, une opération chinoise a failli avoir lieu à Behoririka. Le revers de l’utilisation des réseaux sociaux fait encore surface. On ignore si une personne avait vraiment la mauvaise intention pour semer la zizanie ou c’est sa crédulité qui a failli engendrer l’impensable. Forte heureusement, plusieurs informations ont été partagées sur ladite vidéo. Comme la direction de la Diaspora qui a apporté la lumière sur cette vidéo en expliquant sur leur page qu’il s’agit d’une vidéo entre deux Chinois qui ont eu une dispute.
Maintenant, on espère que les Malgaches qui sont sur les réseaux sociaux commencent à comprendre l’importance et les enjeux de cliquer ou pas sur le bouton partage. À toutes ses pages ou ses personnes qui veulent avoir de la visibilité : PENSER AVANT DE CLIQUER, PENSER AVANT DE PARTAGER.