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Réseaux sociaux et cirse politique = Crise politique 2.0

Publié le 

14 May 2018

 dans 

par admin

L’impact des réseaux sociaux sur la vie politique malgache est en constante progression. Les récentes manifestations publiques illustrent parfaitement ce fait. Nous entrons progressivement dans l’ère de la « démocratie électronique[1] »

Cette utilisation croissante des réseaux sociaux est due à la rapidité dans la diffusion d’une information et à l’interaction entre plusieurs individus, mais cela s’explique aussi par le fait que les technologies de l’information et de la communication ont connu un développement tangible dans le pays. En outre, des jeunes Malgaches, en majorité dans les milieux urbains, sont hyper connectés et ont la capacité de  s’informer d’une excellente manière. Le poids démographique de la jeunesse malgache (34% de la population[2]) est donc à prendre sérieusement en compte dans la progression de l’utilisation des réseaux sociaux durant les crises politiques.

Durant les dernières manifestations politiques à Madagascar (21 Avril 2018 etc.), les réseaux sociaux ont servis d’espace d’échanges et de débats entre les citoyens Malgaches connectés. Les revendications et contestations politiques ont circulé librement et les informations (Photos, vidéos, messages etc.) ont été diffusées en temps réel (à travers le mode « live » sur Facebook notamment pour les vidéos), ce qui a entraîné des débats interactifs animés sur les réseaux sociaux. Malgré le fait qu’il est tout à fait normal de se réjouir du fait que les technologies interactives nous ont permis de combler certaines lacunes des médias traditionnels à Madagascar il faut aussi voir les carences de ces nouvelles technologies. Nous devons premièrement discuter du « fossé numérique » entre les différentes catégories de population dans le pays et le réduire continuellement. Outre ce fait marquant, les informations circulant sur les réseaux sociaux ne sont pas toujours vérifiées et l’on y découvre aussi du colportage de rumeurs communément connu sous le nom de « fake-news », des atteintes à la dignité et à l’honorabilité des citoyens et dirigeants.

Nous avons donc l’obligation de considérer plusieurs paramètres (ex : Vérification des sources d’information, le respect des autres etc.) dans l’utilisation des réseaux sociaux durant les manifestations, qu’elles soient politiques ou autres, afin d’éviter les dérives de toutes sortes. Il est primordial de garantir de manière efficace le droit d’accès à internet au reste de la population qui ne peut jouir de ce droit d’accès à l’information et à la liberté d’expression.

[1] « Ensemble des dispositifs et procédures mobilisant les technologies de l’information et de la communication en vue de favoriser la participation des citoyens au contrôle, à la discussion ou à l’élaboration des décisions publiques. » Stéphanie WOJCIK, « Démocratie électronique », in CASILLO I. avec BARBIER R., BLONDIAUX L., CHATEAURAYNAUD F., FOURNIAU J-M., LEFEBVRE R., NEVEU C. et SALLES D. (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, Paris, GIS Démocratie et Participation, 2013, ISSN : 2268-5863. URL : http://www.dicopart.fr/fr/dico/democratie-electronique.
[2] Source : ODSEF. Estimations obtenues des Nations unies (révision 2015), de Statistique Canada et de l’INSEE

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